Ca y est c'est le retour de notre championnat local de rugby à XV, le top 14 sponsorisé par une SARL de téléphonie. Après avoir subi les affres des plus belles équipes européennes, les gros du championnat sont enfin rodés dans l'espoir de nous planter les essais des plus mémorables. C'était donc la dixième journée de notre championnat et elle a été à la hauteur de l'image qu'elle tend à donner depuis l'ouverture. Riche en événements et en engagement.
Les résultats tout d'abord:
Racing Métro 15 - 9 Bayonne
Stade Français 22 - 15 Toulon
Montpellier 28 - 3 Bourgoin
Castres 38 - 11 Agen
La Rochelle 26 - 21 Brive
Biarritz 16 - 13 Clermont
Toulouse 38 - 29 Perpignan
Les bonnes opérations avant tout:
Le Racing vainqueur au pied de Bayonne se maintient donc en tête et retrouve son prestige d'antan. Attention, ils sont partis pour la gagne.
Le Stade Français en quête de retour à la gloire, bat difficilement Toulon et annonce que les parigots du Racing ne seront pas les seuls.
La Rochelle, battant Brive, s'offre la possibilité de sortir de l'ornière de la relégation.
Biarritz se tape le Kador, Clermont, et reprend du poil de la bête pour s'afficher comme une équipe incontournable de cette saison. La période de doute du BO n'aura pas été trop longue, et contentera tous les amateurs de rugby.
Un regard sur l'évolution du classement nous montrera que:
Toulon, victime du coup de butoir du Munster, avec sa cargaison de blessés, a pris cher. Certes, le Stade a domicile était difficilement prenable, mais le savoir-faire de Wilkinson, sur lequel les Varois comptent sans compter, n'a pas suffit pour leur permettre de rester dans le peloton de tête. Et Toulon n'a pas finit de jouer en niveau européen, ils rencontreront Toulouse puis Perpignan. Je serai supporter j'irai chercher tout ma panoplie parce que là il y à danger. Toulon décroche qu'on se le dise.
Montpellier, Toulouse et le Racing assurent et s'échangent les places comme des billets d'un concert pour Lara Fabian. Tandis que Biarritz, le Stade Français reprennent du poil de la bête. Ce sont les deux équipes à l'effectif performant mais en recherche de confiance. Et la confiance, ils la retrouvent avec le goût de la gagne.
Chez les bayonnais, ho mon dieu, ça déconne à plein tube. Après une très belle entame, nos amis de l'aviron se tapent leur quatrième défaite d'affilée. Va falloir penser à arrêter le Patxaran, ça fout des aigreurs non compatibles avec le sport de haut niveau.
On passera volontiers sur le bas du classement qui ne peut faire plaisir quand on aime le jeu. Imaginer une relégation, bien que ce soit la loi du sport, trouble les amoureux devant la déception de la défaite. Toutefois, rien n'est joué, la Rochelle repousse avec force et conviction le destin que nombre d'entre nous lui prédestinons.
Perpignan, perdant à Toulouse après un des plus beau match de la saison, joue avec les nerfs de ses supporters. Les joueurs de l'USAP ne parviennent pas à se hisser en haut du classement comme à l'accoutumée. Et ils ont encore à affronter le Racing et Toulon pour les deux matchs à venir. Du gros, du lourd, de l'enjeu. Je n'ose pas imaginer l'état de leur effectif lors de la prochaine journée de coupe d'Europe. S'ils passent ces épreuves, nous pourrons boire un coup à leur santé.
Clermont commence à sérieusement tirer la langue. Ils doivent recevoir le Stade Français, pour partir à la Rochelle et recevoir les Toulousains. C'est sérieusement très chaud pour les jaunards qui devraient penser à mettre un peu de côté leur prétention européenne pour se concentrer sur le quotidien.
Cette dixième journée, est révélatrice d'un retour en forme du rugby français. Rares sont les matchs faciles, le niveau général est équilibré, chaque match est un bon gros combat et rien n'est joué d'avance. Seul le Stade Français est invaincu depuis 3 matchs, ce qui n'est pas la panacée. Nos équipes européennes tiennent le coup et le spectacle donné en Top14 est comparable à celui des plus grands d'Europe, sauf le Munster.
Pourvu que nos internationaux, liste qui sera donnée le 27 de ce mois, ne soient pas trop crevés après tous de bordel!
Bah alors, tu fais des fautes maintenant?
RépondreSupprimer"Certes, le Racing a domicile était difficilement prenable, mais le savoir-faire de Wilkinson, sur lequel les Varois comptent sans compter, n'a pas suffit pour leur permettre de rester dans le peloton de tête"
Bah non, c'était le Stade Français...
Et puis certes un match difficile, mais dominé sur le terrain du début à la fin par mes parigots :)
Pour l'Usap ça pue, ça pue... sachant que leur calendrier était vraiment déséquilibré entre les matchs allers et retours.
T'es sur FB maintenant?
rhhaaaa quelle quiche!
RépondreSupprimerj'étais trop crevé en tapant ce post. En plus ce match je l'ai vu, faut le faire!
bah le truc facebook ilike, c'est vraiment une merde à installer. en fait ca tend à te rendre dépendant du fessebook en permanence, un peu comme google. Je ne sais pas si je vais développer le truc.
Mais non, c'est pas bien grave, la quiche c'est bon aussi.
RépondreSupprimerHéhé moi j'étais au stade... ça fait du bien pour un match comme ça. Et je re-re-re confirme, quelle plaie ce Wilkinson.
il parait que wilki est blessé à l'épaule et qu'il ne pourra jouer contre la Nouvelle-Zélande. Comme de par hasard un match du 15 de la rose.
RépondreSupprimerBon de toute façon Toulouse se frottait déjà les mains de son absence en TOP 14...
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