Quand j'écrivais la semaine dernière que "J'en viendrai presque a espérer une victoire italienne, pour mettre un bon coup de fouet à nos bleus et une salvatrice remise en question avant la coupe du monde.". On peut dire que l'objectif est accomplit. 22 à 21 pour les italiens. Boum. Je ne jouais pas le défaitisme mais bien un certain réalisme.
Les Italiens, ne sont plus une équipe bouche-trou comme certains continuaient encore récemment à les considérer. Ça c'est pour les commentateurs qui ne font que dans la statistique. Et mieux encore, ils nous ont fait plaisir. Masi, Parisse et Bergamasco nous ont fait vibrer. Les clients du pub se sont pris d'enthousiasme pour cette volonté de vaincre et de changer le cour de l'histoire. Aussi, les italiens ont fait un gros travail de discipline. On ne peut plus gagner contre eux en bénéficiant de leurs erreurs. Il ne faut plus les attendre mais bien foncer dans le tas et leur faire mordre la poussière. Nos petits bleus ne l'avaient pas compris et ça leur apprendra.
Les bleus, les nôtres, ont été mauvais c'est clair. Collectivement avant tout. A peine quelques combinaisons revues à l'entrainement, quelques actions individuelles efficaces mais sans plus. Cette équipe ressemble fort à une équipe de Gala, avec l'enthousiasme en moins. Sa performance est dans la droite lignée des tests-matchs d'Automne, foireuse.
Et maintenant? L'équipe reste soudée entre elle et derrière son sélectionneur. Bien que ce dernier parle de faire du ménage. C'est bien, à défaut d'être coordonnés sur le terrain, ils le sont dans les médias.
Certains, parlant de plus en plus fort au bout du comptoir, réclament le départ de notre bien aimé sélectionneur, Marc Lièvremont. Le débat est vif, il y a deux avis opposés. Le premier consiste à dire que 7 mois avant la coupe du monde, c'est trop tard et qu'il faut construire avec ce qu'on a. Le second consiste à ne pas vouloir faire l'autruche ou son Domenech et prendre les responsabilités qui s'imposent, c'est à dire virer des joueurs et le sélectionneur par la même occasion.
Je vous invite à prendre la machine à remonter le temps, un peu plus de quatre années en arrière, pas si loin en somme, en traversant la Manche, virtuellement cela va de soi.
Décembre 2006, après une série de défaites sans égal, le sélectionneur du XV de la Rose, Andy Robinson rend son tablier. Il est remplacé par Brian Ashton, entraineur des arrières. Devant les prestations catastrophiques de l'équipe personne n'ose s'y coller. Et c'est dans la douleur que l'équipe prépare la coupe du monde, finissant troisième du tournoi des 6 nations. Finalement c'est contre la France que l'Angleterre reprend du poil de la bête. Mais c'est aussi grâce au retour de l'enfant prodige, Johnny Wilkinson, que le XV de la Rose retrouve son panache, équipe et détermination. L'histoire ici s'achève en coupe du monde et en finale!
Le staff british a osé l'inimaginable, tout chambouler à quelques mois de la coupe du Monde. Mais il n'est pas français de virer l'encadrement sauf sous la pression unanime des supporters et des médias.
Souhaitons donc bonne chance à Marc Lièvremont et nos joueurs pour la dernière rencontre de la semaine prochaine contre le Pays de Galles. Un sursaut serait bienvenu, et les places des uns ou des autres s'y joueront, qu'on ne s'y méprenne pas. Il y a fort à parier, que l'honneur sera le leitmotiv de l'équipe. Bien qu'il n'y a rien de déshonorant désormais de perdre face à l'Italie.
Oui, bravo les italiens qui viennent faire contrepoids latin avec nous face aux équipes du nord!
RépondreSupprimerN'empêche qu'exit Chabal! Et hop, ça c'est fait!
Pis Jauzion aussi :(
Et je m'octroie pour une fois le rôle de sélectionneur de comptoir (mais pas au coca comme toi le dernier match...)
Pour Jauzion, force est de constater qu'il n'a pas joué comme le meilleur centre du monde qu'il a pu être, mais pourquoi garder Traille? Pourquoi rappeler Marty?? Va t'on laisser les Skrela, Dupuy, Arias, Picamoles et autres Beauxis ou Durand se morfondre pendant longtemps? On a de quoi faire une équipe de France magnifique et on s'enferre à laisser du temps de jeu à des valeurs pas encore assez sûres... et moralement bridées par le spectre de la CdM...
Voilà, c'est fini, je redeviens spectatrice lambda!
Pis p'têt qu'un p'tit coup de gnôle avant le match leur permettrait de s'décoincer un chouia, nos lascars!...
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