Un rappel court des fondamentaux s'impose en préambule de ce billet.
Le top14, qui est au rugby ce qu'Eric Woerth est à la réforme des retraites, est avant tout une compétition. Compétition amicale certes mais compétition tout de même. Cela implique la recherche à tout prix de la victoire en vue de pouvoir soulever le bouclier de Brennus (une sorte de gros plateau à pâtisseries orientales qui représente l'objet à gagner en fin d'année). Le caractère combatif du rugby amplifie le phénomène compétitif et transforme chaque rencontre sportive en une lutte sans merci.
On est donc pas là pour compter fleurette à la boulangère.
Toute victoire est donc bonne à prendre pour gagner le plateau de pâtisseries de fin d'année. Toutes les équipes du top14 se rencontrent deux fois. Une fois chez soi, une fois chez l'autre. A priori la victoire à domicile est plus facile que chez les autres. Et les statistiques le prouvent, sur 28 matchs joués seuls 7 matchs ont été gagnés à l'extérieur.
Il va donc sans dire que pour faire la différence et s'afficher comme un concurrent redoutable il faut gagner chez les autres. C'est bien ce qu'à compris l'équipe de Toulon. Une bien belle équipe que voilà. En effet, les joueurs de Philippe Saint-André, ont gagné leurs deux matchs à l'extérieur. Ce qui est exceptionnel et nécessite d'être signalé ici.
Toutefois les rencontres jouées à domicile ne présentent pas le même taux de satisfaction. Jouer devant son public devrait être un avantage. Et Toulon perd à la maison. Oui, ses deux matchs.
Ho les gars! Il faut gagner à l'extérieur certes, mais il ne faut pas perdre chez soi!
C'est tout de même incroyable d'imaginer que le club de Toulon deviendrait le PSG du rugby. Invaincu à l'extérieur et paralysé à la maison.
Et lorsqu'on analyse les scores ont constate que 66 points sur 81 ont été marqués au pied. Merci M. Wilkinson. Wilkinson est un joueur talentueux mais un peu rasoir pour l'équipe d'en face et son public. Seuls 3 essais ont été marqués en 4 matchs, dont un a été accordé par l'arbitre pour pénaliser les gars d'en face.
Moi je sais pas ce qui peut bien se passer dans la tête des joueurs quand ils rentrent au stade Mayol, chez eux, mais ca doit pas être terrible. Cela ressemblerait au syndrome Guy Mocquet que cela ne me surprendrait pas.
Wilkinson rasoir? Oui et en plus ça mousse pas mal à Toulon avec le savon de Marseille...
RépondreSupprimerPSG du rugby, ça me semble une destinée envisageable vu que son succès repose en grande partie sur ses finances et sur un recrutement coûteux... en espérant pour eux qu'ils vont développer la formation.
toi tu vas avoir de gros problèmes!
RépondreSupprimerC'est vrai que le recrutement de Toulon est exceptionnel. Laissons leur un peu de temps avant de les vouer aux gémonies du football.
t'es toulonnais?
RépondreSupprimerha non tout de même pas!
RépondreSupprimerparisien demi-souche d'adoption plutot