Les gentils organisateurs de l'événement qui nous attend tous dans moins de 365 jours dans deux îles lointaines du Pacifique ont organisé une chouette tournée pour faire la promo de la coupe du monde. La coupe de monde de rugby à XV, pas l'événement mais c'est l'espèce de Saint-Graal à gagner dont je parle, qui va se balader au travers du monde.
On se demande à quoi cela sert car ils ont déjà vendu un paquet de billets et les capacités hôtelières des deux îles sont submergées au point que l'organisation a déjà imaginé héberger les visiteurs sur des bateaux le temps de le coupe de monde, je déconne pas j'en parlerai plus tard.
La réponse est simple, l'organisateur fait plaisir a son sponsor qui est une célèbre bière néerlandaise, ben oui c'est elle qui paye. Nos joyeux brasseurs ont donc projeté d'emmener le Saint-Graal au travers du monde pour faire croire à ces bouseux de l'autre bout du monde qui n'ont pas le moyen de se payer un voyage en Nouvelle-Zélande qu'ils participent à la coupe du monde. Dans l'ordre, la coupe remplie de bière partira du pays organisateur pour se rendre en Irlande, puis rejoindra le Japon, pour aller ensuite en Afrique du Sud et terminer en Argentine. Le choix dans la date n'est pas encore connu, donc en attendra avant de se ruer à Dublin pour boire de la... Guinness ?
Mais oui c'est donc bien cela qui détermine les pays étapes. Les brasseurs néerlandais vont là où on boit pas leur bière.
Irlande = Guinness
Japon = Asahi
Afrique du Sud = Castle Lager
Argentine = Quilmes
Pas cons les mecs! Au-delà de ce constat purement désabusé sur notre monde tellement mercantile que je serai près à en adopter les mœurs si sa monnaie était ovale, je remarque le fait suivant: (J'ai masqué pour partie le logo des gentils brasseurs pour cause de loi Evin)
Outre le fait que le bilan Carbone de la campagne promotionnelle est merdique, l'espèce de Saint-Graal qui est loin d'être une coupe de charpentier termine son périple éthylique international en Argentine. Et ils l'a ramènent comment hein? Ben, moi si j'étais Juan Martin Hernandez je me la garderai sur l'étagère et les autres ils pourront toujours aller en Nouvelle-Zélande pour la récupérer.
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